
Le diagnostic de performance énergétique, ou DPE, est obligatoire depuis 2006 pour les ventes immobilières et 2007 pour les locations. Il vise à informer les acquéreurs ou locataires des performances énergétiques de leur futur logement.
Et si un logement énergivore ou polluant est mauvais pour les factures énergétiques comme pour l’environnement, il peut aussi être moins attractif pour les potentiels acheteurs ou locataires ! Mais comment améliorer sa note de DPE ? On vous dit tout des travaux à privilégier et des aides financières possibles.
Petit rappel : qu’est-ce que le DPE ?
Nous connaissons tous les étiques énergétiques apposées sur chaque appareil électroménager. Pour un logement, le principe est le même, avec non pas une, mais deux étiquettes :
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L'étiquette énergie, qui concerne la consommation énergétique, notée de A à G (du plus économe au plus énergivore).
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L'étiquette climat, qui indique la quantité de gaz à effet de serre émise par son occupation, également notée de A à G (du plus respectueux de l’environnement au au plus polluant).
Concrètement, ce diagnostic de performance énergétique est effectué par un professionnel certifié, qui analyse :
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la situation et l'orientation du logement ;
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les performances des appareils de chauffage, de climatisation et de production d'eau chaude sanitaire ;
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la nature et l'épaisseur de l’isolation thermique ;
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la qualité des vitrages et ouvrants.
Le rapport s’accompagne d’un descriptif détaillé du logement, ainsi que de préconisations de travaux pour améliorer ses performances énergétiques. Si le DPE est obligatoire dans la cadre d’une vente ou d’une location de bien immobilier, il peut aussi être demandé spontanément par un propriétaire. Le DPE volontaire est en effet le meilleur moyen de connaître les points d’amélioration possibles pour rendre son logement plus économe en énergie et moins polluant.
Améliorer son DPE grâce à l’isolation thermique
Les travaux d’isolation thermique sont les plus rentables pour gagner en performances énergétiques. Car même un chauffage ultra performant ne peut pas pallier les déperditions thermiques engendrées par une mauvaise isolation ! Selon l’Adème (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), dans un logement mal isolé, 25 à 30 % de la chaleur s’échappe par le toit, 15 à 20 % par les murs et 10 à 15 % par les fenêtres.
Le plan d’action consiste donc à privilégier l’isolation de la toiture, si celle-ci laisse à désirer. Isolation des combles perdus ou habitables, par l’intérieur ou l’extérieur, tout dépend alors de la configuration du logement.
En revanche pour les murs, l’isolation par l’extérieur est généralement la plus recommandée. Elle permet de mieux envelopper le bâtiment, le préservant plus facilement des ponts thermiques. De plus, elle n’entraîne aucune perte de surface habitable.
Côté fenêtre, un simple vitrage peut avantageusement être remplacé par un double pour éviter le phénomène de parois froides, limiter la condensation et empêcher les déperditions thermiques.
L’installation de volets isolants peut venir renforcer cette isolation, tout comme le calfeutrage ou le remplacement d’une porte d’entrée ou de garage mal isolée. Attention cependant à ne pas obstruer la ventilation du logement en cherchant à conserver la chaleur ! Un bâtiment doit « respirer », sinon gare aux problèmes d’humidité !

Augmenter sa note DPE en améliorant le système de chauffage
Le chauffage est un des postes de dépenses les plus importants dans un logement. Pour améliorer ses performances et réduire les factures, des moyens simples suffisent parfois :
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Installation de robinets thermostatiques pour mieux contrôler la température des radiateurs dans chaque pièce.
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Installation de thermostats pour programmer et réguler automatiquement la température.
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Calorifugeage des tuyaux de circulation d’eau chaude.
Néanmoins, si le système de chauffage n’est pas performant, ces gestes seuls ne suffiront pas à améliorer votre note DPE. Un remplacement est alors à envisager, en optant de préférence pour une chaudière à haute performance énergétique ou une pompe à chaleur géothermique ou air/eau. Il est également possible d’augmenter sa note DPE en installant un système de production d’eau chaude économe en énergie, comme un chauffe-eau thermodynamique ou pourquoi pas un chauffe-eau solaire !

Les aides financières pour réaliser et améliorer un DPE
Contrairement au DPE obligatoire, le DPE volontaire est éligible au crédit d’impôt pour la transition énergétique, ou CITE. Il donne alors lieu à un rapport préconisant des travaux précis pour :
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faire baisser la consommation énergétique du logement de 30 % minimum ;
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ou atteindre le niveau BBC rénovation.
Rappelons que les travaux d’isolation ou l’installation d’une chaudière à haute performance énergétique (hors fioul) sont également éligibles au CITE et qu’un éco-prêt à taux zéro peut être souscrit pour un bouquet de travaux ! Autant d’incitations pour les propriétaires à engager des travaux de rénovation énergétique, avec pour eux le double avantage de voir baisser leurs factures tout en augmentant la valeur de leur bien ! Car face à deux logements équivalents dans une même ville, il n’y aurait rien de surprenant à ce qu’un potentiel acheteur privilégie celui aux meilleures performances énergétiques…
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