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Marché immobilier : comment repérer un logement énergivore ? - 05/04/2018

Diagnostic avant démolition Isère

Un logement énergivore, c’est une consommation énergétique maximale pour un confort minimal. Et à l’heure de devenir propriétaire, les acheteurs sont de plus en plus regardants sur les performances énergétiques de leur futur logement.

 
En effet, même si les biens immobiliers énergivores sont en général dévalorisés de 8 à 18 % sur le marché, on ne peut certainement pas parler de bonnes affaires ! Les factures d’énergie mensuelles qui les accompagnent peuvent en effet vite représenter à un gouffre financier. Mais comment repérer un logement énergivore ? Nous avons mené l’enquête pour vous… 
 

Date de construction : un critère pas si anodin… 

 
Même si vous aimez le charme des maisons anciennes, il est important de vous arrêter un instant sur la date de construction du logement convoité. Car avant 1949, le concept même d’isolation était assez flou, voire inexistant, et avant 1974, aucune réglementation ne venait imposer de quelconques normes énergétiques.
 
Et si la RT 1974 impose des restrictions, il est intéressant de noter qu’elle est surtout dictée à l’époque par le premier choc pétrolier. Le prix du pétrole s’envole, et la France veut faire des économies !
 
La loi votée alors, première d’une longue série, limite la consommation annuelle d’énergie primaire des logements neufs à 225 kWh/m². Une exigence sans cesse revue à la baisse depuis, avec une succession de réglementations thermiques votées en 1982 (second choc pétrolier), 1988, 2000, 2005… Jusqu’à la RT 2012 aujourd’hui en vigueur qui impose la construction de logements consommant 50 kWh/m²/an maximum( Modulé en fonction de la zone géographique et de l'altitude).
 
Donc, en toute logique, plus une construction est récente, plus sa consommation énergétique est faible.
Mais si la date de construction est un premier indice pertinent, il ne suffit pas à lui seul à déterminer si vous avez affaire, ou non, à une passoire énergétique. Des travaux de rénovation peuvent en effet avoir été engagés, augmentant les performances du logement…
 

DPE : le diagnostic qui ne trompe pas !

 
L’étape la plus essentielle pour déterminer si un logement est énergivore ou polluant, est de vérifier son DPE ou Diagnostic de Performance Énergétique. Le bien nommé permet de connaître facilement la consommation énergétique annuelle d’un logement, grâce à une étiquette énergie. Une note allant de A à G est ainsi attribuée à chaque logement, suivant la consommation annuelle suivante : 
 
    • A : - de 50 kWh/m²
    • B : entre 51 et 90 kWh/m²
    • C : entre 91 et 150 kWh/m²
    • D : entre 151 et 230 kWh/m²
    • E : entre 231 et 330 kWh/m²
    • F : entre 331 et 450 kWh/m²
    • G : + de 450 kWh/m²
 
Un deuxième élément est fourni : une étiquette d'émission de gaz à effet de serre (Gaz carbonique), allant de A à G (émissions de moins de 5 Kg CO2/M²/an à + de 80 Kg CO2 /M²/an ).
 
Sachant que la consommation énergétique annuelle moyenne du parc résidentiel en France est de 240 kWh/m², tout logement qui dispose d’une note entre A et D est donc plus performant que la moyenne.
 
En revanche, les logements classés E, F et G promettent d’être de véritables gouffres énergétiques, avec à la clé, des travaux impératifs pour augmenter le confort et réduire les factures !
 
 

 

Les points de vigilance dans un logement énergivore

 
Plusieurs causes peuvent être responsables d’une mauvaise note de DPE et donc d’un logement énergivore. Quelques points doivent notamment attirer votre attention lors de vos visites.
 
Une mauvaise isolation est souvent la principale responsable d’une performance énergétique médiocre. Même si sa performance globale est difficilement quantifiable à l’œil nu (le DPE est là pour ça), il est tout même possible de vérifier la présence de simples vitrages ou de défauts d’étanchéité au niveau des portes ou fenêtres, ainsi que l’état général du toit.
 
Traquez également les problèmes d’humidité. Des traces de moisissures ou de condensation sont le signe d’une mauvaise aération, elle aussi préjudiciable au confort comme à la performance thermique d’un logement.
 
Enfin, dernier point, mais non des moindres : vérifiez le système de chauffage, avec en principale ligne de mire les vieilles chaudières aux technologies dépassées et les anciens radiateurs électriques, aussi gourmands en énergie qu’inconfortables.
 

Conclusion

 
Un logement énergivore n’est cependant pas une fatalité ! En ciblant les travaux adaptés, il est tout à fait possible d’améliorer sensiblement une note de DPE. Le diagnostic de performance énergétique est d’ailleurs là pour vous aider, puisqu’il s’accompagne de toutes les préconisations de travaux utiles. Des travaux qui bénéficient en plus d’un crédit d’impôt de 30 % en 2018 !
 

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